Mesdames et monsieur,
Chers collègues,
Premièrement, j’aimerais souligner que j’apprécie énormément le haut patronage qui nous a été accordé par le Président de la Roumanie. J’aimerais remercier pour le soutient que le Président de la Roumanie l’accorde à la francophonie et à l’éducation – plus précisément, je fais référence au projet «La Roumanie Éduqué», un projet qui, en fonction des domaines spécifiques d’intérêt, peut être repris aussi par d’autres pays francophones. Notre désir est d’être un modèle de bonnes pratiques en ce qui concerne la réponse aux multiples défis qui se trouvent en face de tout système d’éducation du monde.
Je voudrais aussi remercier madame la secrétaire générale de l’OIF - Louise Mushikiwabo, monsieur l’administrateur de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), à tous les représentants OIF pour la coopération exceptionnelle qu’on a eu à travers les dernières années de la part de l’OIF en rapport avec l’AUF, APF (Assemblé Parlementaire de la Francophonie), CONFEMEN (Conférence des Ministres de l’Éducation des Pays Francophones) et avec les autres opérateurs de la francophonie.
Je voudrais, dans la même mesure, remercier madame la Commissaire Européenne de l’éducation, recherche, jeunesse et culture – Maryia Gabriel, dont l’intervention suit dans le cadre de cette session d’ouverture.
J’apprécie d’une manière spéciale la participation des 40 ministres de l’enseignement supérieur et éducation, présents aujourd’hui, d’une manière physique ou en ligne – la plus nombreuse participation ministérielle de l’histoire des 18 Assemblés Générales AUF.
Je veux remercier pour leur contribution extraordinaire, à tout le personnel AUF et à toutes les instances AUF, et surtout, mes remerciements vont vers tous les plus que 1.000 membres de l’AUF, les 10 directions régionales de l’AUF : Afrique Centrale et la Région des Grands Lacs, Afrique de l’Ouest, Maghreb, Europe Occidentale, Europe Centrale et Orientale, Asie-Pacifique, Amérique, Caraïbes, Moyen Orient et Océan Indien. Tous ces membres ont contribué pour que l’AUF soit aujourd’hui le plus grand réseau académique du monde – 1.005 institution d’enseignement supérieur de 119 états. Des remerciements spéciaux à tous et, je souligne ce fait – on est le plus grand réseau académique du monde.
Je veux aussi remercier à tous les membres, les ambassadeurs et représentants des états et des gouvernements qui soutient l’activité de l’AUF. Je veux souligner mon appréciation pour la consultation mondiale initiée par recteur Slim Khalbous, initiative qui a pu montrer les besoins réels et actuelles de tous les membres AUF, de telle manière que la Stratégie 2021-2025 de l’AUF soit basée sur des besoins réels.
Une consultation qui a bénéficié de plus de 15.000 réponses de la part des étudiants, professeurs, chercheurs, représentants de la société civile, recteurs et présidents d’université, ministres, une diversité impressionnante. En provenant de 75 pays, ces réponses ont eu une contribution essentielle pour pouvoir construire une nouvelle stratégie qui va vous être présenté par le recteur Slim Khalbous.
La consultation mondiale a été une continuation normale de la stratégie 2017-2021, mais aussi une continuation de l’initiative « IDNEUF », initiative apparue en 2015 à Paris, appartenant aux Ministres de l’Éducation Supérieure et Éducation Nationale des pays francophones.
J’ai eu la chance d’être ministre de l’Éducation en Roumanie en 2015. Après la première réunion de Paris en 2015, on a eu « IDNEUF 2 » qui s’est déroulé à Bamako (2016), « IDNEUF 3 » à Marrakech (2018) et « IDNEUF 4 » à Bucarest (2019). À Bucarest, en 2019, les ministres présent ont adopté une déclaration extrêmement importante en ce qui concerne le développement de l’enseignement numérique – la Déclaration de Bucarest.
Ainsi, on a réussi à anticiper le besoin qui se trouve devant tous les systèmes d’éducation, pendant et après cette crise sanitaire qu’on traverse maintenant, défis qui vont continuer à être essentielles même post-pandémie. Cela constitue encore une raison de satisfaction, le fait qu’on a réussi à anticiper l’importance du numérique dans le cadre de l’éducation.
J’apprécie d’une façon tout à fait spéciale l’application du principe de la solidarité active au niveau de l’AUF. J’apprécie les réussites sur les lignes principales de développement de la stratégie 2017-2021 : qualité, employabilité, développement. J’apprécie la solidarité et la coopération à l’intérieur de chacune des 10 régions, mais surtout la coopération entre les régions (les 2 régions européennes, 3 africaines, Asie-Pacifique, Moyen Orient, Océan Indien, Amérique et Caraïbes).
Qualité dans la formation et l’éducation, qualité dans la recherche scientifique.
Employabilité par le partenariat entre le milieu universitaire et le milieu socio-économique, opportunité qui nous aide à faire de la langue française un vrai passeport pour l’emploi et bien sûr, le développement des universités en tant que moteurs de développement locales et régionales. Ce sont des réussites de l’AUF !
Je ne peux pas clôturer sans souligner le rôle que la Roumanie a eu la chance d’avoir au sein de la francophonie. Et je pense, en spécial, aux bourses «Eugen Ionesco» - 980 de bourses « Eugen Ionesco », étant dans la 15ème année d’octroi, en commençant par 2007. La Roumanie a contribué chaque année avec un budget qui a varié entre 350.000 euros et 1.000.000 euros, et ce projet on compte le développer.
Je me réjouis de l’annonce fait par le recteur de l’Université Polytechnique, celui de construire une « Maison de la Francophonie » qui pourra soutenir la mobilité des étudiants francophones, ainsi que la disponibilité des universités roumaines de soutenir le programme des bourses doctorales « Eugen Ionesco ».
Je suis très heureux de vous annoncer que mon Université (USAMV - L’Université des Sciences Agronomiques et Médicine Vétérinaire de Bucarest) a décidé à l’occasion de la 60eme anniversaire de l’AUF et dans la 15eme année du programme de bourses Eugen Ionesco, d’accorder chaque année un nombre de 10 bourses doctorales pour les étudiants francophones, en spécial ceux qui proviennent des pays du Sud. C’est une façon de montrer qu’on peut contribuer au développement de l’enseignement supérieur d’une manière active.
Peut-être ça ne vous parait pas beaucoup : une bourse Eugen Ionesco dure entre 3 mois et 6 mois et a une valeur entre 6.000 euros le minimum et 10.000 euros le maximum.
Donc, c’est un budget de jusqu’à 100.000 euros que mon Université va poser à la disposition des jeunes étudiants francophones en doctorat chaque année. Je suis très fier d’annoncer ça et je veux remercier à tous mes collègues de l’Université des Sciences Agronomiques et Médicine Vétérinaire de Bucarest pour soutenir cette initiative !
En Roumanie, on a plus d’un million d’élèves qui apprend le français. On a 10.000 professeurs de français. On a plus de 10.000 étudiants qui font leurs études complètement en français, à travers une centaine de filières francophones qui fonctionnent dans le sein de tous les Universités roumaines.
Parce qu’on a ouvert l’Assemblé Générale de l’AUF par l’hymne Gaudeamus Igitur, je termine par dire « Vivat, Crescat, Floreat » l’Agence Universitaire de la Francophonie. Je veux introduire le professeur Slim Khalbous – Recteur de l’AUF, auquel je veux remercier pour l’esprit d’équipe, esprit innovateur et, en spécial, pour l’efficacité en ce qui concerne le développement de l’AUF.
Fiți la curent cu ultimele noutăți. Urmăriți DCNews și pe Google News
de Val Vâlcu